Iris dessillée ou le réveil des parures, 2012
Ces dessins au pastel et à l’encre, nés d’une plongée dans la couleur et d’un besoin de pure contemplation, explorent le phénomène de l’iridescence à travers nacres, plumages et écailles, dont les couleurs changent selon l’angle de vue.
Les nanostructures très régulières qui les composent, traits d’une beauté intelligente universelle, pourraient être vues comme les traces d’Iris, messagère des dieux grecs, factrice de soins et de bonnes nouvelles.
Chaque dessin présente deux dimensions en contrepoint:
celle de la vie-même dans sa sensualité, pleine et colorée,
et celle de la pensée analytique –par l’introduction de schémas optiques – qui cherche à la comprendre, plus osseuse et sèche, mais précise, complexe et séduisante.